ToujoursattirĂ© par cette rĂ©gion magique de tous les dĂ©fis, me voici donc de retour dans le Gd Nord pour la troisiĂšme fois. Parti de GenĂšve le 14 mars, je me suis d’abord rendu Ă  MontrĂ©al, avec ma sƓur Christiane, pour rencontrer des amis et visiter un Voustrouverez sur cette page les mots correspondants Ă  la dĂ©finition « Archipel arctique connu pour son loup blanc » pour des mots flĂ©chĂ©s. ELLESMERE Comme le veut la convention en mots flĂ©chĂ©s, ce mot n'est pas accentuĂ©. Connuepour ses nombreuses cascades, la vallĂ©e des Cygnes est un lieu idĂ©al pour faire de belles photos. La riviĂšre qui la traverse ne gĂšle jamais totalement et vous pourrez dominer la vallĂ©e si vous gravissez le mont Svannova situĂ© Ă  532m d'altitude. Bienqu'ils Ă©vitent le plus souvent les zones visibles aux humains, les loups sont connus pour nicher prĂšs des domiciles, des occupĂ©es par les loups se trouvaient Terre-Neuve, l'Ăźle de Vancouver, le sud-est des Ăźles de l'Alaska, l'archipel Arctique et le Groenland [45]. Bien que les naturalistes Lohr et Ballard aient postulĂ© que le Loup gris n'avait jamais Ă©tĂ© prĂ©sent sur l'Île LesmĂąles mesurent entre 7 et 9 m de long (le spĂ©cimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) et pĂšsent entre 5 et 8,5 tonnes (le plus lourd spĂ©cimen pesait 11 tonnes) ; les femelles sont plus petites, mesurant entre 6 et 7 mĂštres pour une masse situĂ©e entre 3 et 4 tonnes (le maximum connu pour une femelle est de 7,5 tonnes). À la naissance, le nouveau-nĂ© pĂšse environ 150 Ă  TĂ©lĂ©chargezces Photo premium sur Loup Arctique Canis Lupus Arctos Ă©galement Connu Sous Le Nom De Loup Blanc Ou Loup Polaire, et dĂ©couvrez plus de 17M de ressources graphiques professionnelles sur Freepik. #freepik #photo #loupblanc #chienloup #loupanimal LeLoup Arctique: un exemple d’adaptation du loup Ă  tous les milieux. Ce mammifĂšre carnivore de la famille des canidĂ©s, Canis lupus arctos, nommĂ© « Amoruk » en langue Inuits est une des sous-espĂšces multiples du loup qui a rĂ©ussi Ă  s’adapter Ă  des conditions souvent extrĂȘmes. En premier lieu, Ă  la surface ce son domaine de chasse oĂč on compte mille Ă©lans ou orignaux pour une Cetoiseau s’alimente d’organismes benthiques capturĂ©s en eau peu profonde (moins de 40 m). Le lançon, le Poulamon atlantique, le Capelan, les blennies, les sigouines et les invertĂ©brĂ©s marins figurent Ă  son menu. Le guillemot est prĂ©sent dans l’estuaire tout l’hiver, mais son aire d’hivernage est mal connue. Leloup arctique (Canis lupus arctos), Ă©galement connu sous le nom de loup blanc ou loup polaire, est une sous-espĂšce de loup gris originaire des Ăźles de la Reine Elizabeth au Canada, de l'Ăźle Melville Ă  Ellesmere. C'est une sous-espĂšce dont la taille est moyenne, et qui diffĂšre du loup du nord-ouest en Ă©tant plus petite, de couleur plus blanche, avec un cortex cĂ©rĂ©bral moins Ă©tendu LesInuits sont un groupe de peuples autochtones partageant des similaritĂ©s culturelles et une origine ethnique commune vivant dans les rĂ©gions arctiques de l'AmĂ©rique du Nord. 882 relations. n6Nm. Dans le blizzard, des drapeaux russes, une sculpture Ă  la gloire du communisme, un buste de LĂ©nine... Incongrus en terre occidentale, les emblĂšmes tĂ©moignent des visĂ©es internationales sur l'archipel norvĂ©gien du Svalbard en plein cƓur d'un Arctique un millier de kilomĂštres du pĂŽle Nord, ce territoire grand comme deux fois la Belgique, parfois considĂ©rĂ© comme le "talon d'Achille de l'Otan dans l'Arctique", offre Ă  des puissances comme la Russie et la Chine une possibilitĂ© unique d'Ă©tendre leur empreinte dans une rĂ©gion stratĂ©giquement importante et Ă©conomiquement raison Ă  cela ? Un traitĂ© atypique, conclu en 1920 Ă  Paris, qui reconnaĂźt la souverainetĂ© de la NorvĂšge sur le Svalbard mais garantit aussi aux ressortissants des Etats signataires aujourd'hui 46 la libertĂ© d'y exploiter les ressources naturelles "sur un pied de parfaite Ă©galitĂ©". C'est Ă  ce titre que, depuis des dĂ©cennies, la Russie - l'URSS avant elle - extrait du charbon sur ces terres habitĂ©es par moins de personnes d'une cinquantaine de tout ou presque est glacial la nature avec ses pics enneigĂ©s, ses glaciers et ses glaces marines malmenĂ©s par le changement climatique, les tempĂ©ratures qui tombent souvent Ă  -20°C l'hiver, mais aussi le dĂ©cor façonnĂ© par les avec sa sculpture gĂ©ante proclamant "Notre objectif - le communisme" et ses autres vestiges soviĂ©tiques, le village de Barentsburg pĂ©rennise la prĂ©sence russe sur l' 370 Russes et Ukrainiens du Donbass y cohabitent encore autour d'un filon de houille de piĂštre qualitĂ©. PlongĂ©s dans une obscuritĂ© totale l'hiver, sans route pour rejoindre le chef-lieu Longyearbyen peuplĂ© essentiellement de NorvĂ©giens, ils dĂ©pendent de la mer pour ĂȘtre les hauteurs, trĂŽne le consulat de Russie, moderne et protĂ©gĂ© par de hautes grilles. SergueĂŻ Gouchtchine y reçoit dans une entrĂ©e en marbre Ă©gayĂ©e par un jardin d'hiver, un luxe qui dĂ©tonne avec l'allure dĂ©catie des bĂątisses environnantes."Le Spitzberg est recouvert de la sueur et du sang du peuple russe depuis des siĂšcles", affirme le consul. "Je ne conteste pas que c'est un territoire norvĂ©gien mais il fait aussi partie de l'histoire russe".A la toponymie officielle - "Svalbard" - choisie par la NorvĂšge pour asseoir son emprise sur l'archipel, les Russes prĂ©fĂšrent systĂ©matiquement le nom historique de "Spitzberg" ou "Spitsberg", une dissonance qui n'est symboliquement pas que ses pĂȘcheurs et chasseurs venaient sous ces latitudes dĂšs le XVIe siĂšcle traquer la baleine, le phoque et l'ours polaire et qu'elle y est aujourd'hui, hormis la NorvĂšge, le seul acteur Ă©conomique d'importance, la Russie veut avoir voix au chapitre sur la gouvernance du L'arme environnementale - Incidemment, l'archipel, notamment l'Ăźle la plus au sud, BjĂžrnĂžya l'Ăźle aux Ours, est postĂ© prĂšs des eaux que les sous-marins nuclĂ©aires russes de la puissante Flotte du Nord doivent emprunter pour gagner l'ocĂ©an Atlantique."Le principal intĂ©rĂȘt des Russes est d'Ă©viter une situation oĂč d'autres pourraient utiliser l'endroit Ă  des fins offensives", analyse Arild Moe, chercheur Ă  l'Institut Fridtjof Nansen Ă  Oslo."Pour ce faire, ils y maintiendront une prĂ©sence raisonnable et seront aussi trĂšs attentifs Ă  ce qui s'y produit", avoir plaidĂ©, en vain, pour une cogestion au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Russie rĂ©clame maintenant, sans plus de succĂšs, des "consultations bilatĂ©rales" pour lever les restrictions qui, dit-elle, brident ses activitĂ©s dans l' filon de charbon tournant depuis longtemps Ă  perte, Barentsburg a ajoutĂ© des cordes Ă  son arc en se diversifiant dans la recherche scientifique et le tourisme. On y vient en motoneige ou en bateau, selon les saisons, pour admirer ce qui fut pendant des dĂ©cennies une vitrine de l'URSS du cĂŽtĂ© occidental du Rideau de ces vestiges du passĂ©, "on les garde ici non pas parce qu'on aspire toujours au communisme mais parce que l'on tient Ă  notre patrimoine et aussi parce que les touristes aiment se prendre en photo avec", glisse la guide et historienne Natalia Moscou reproche aux autoritĂ©s norvĂ©giennes d'entraver l'expansion de ses activitĂ©s en invoquant la protection de la nature, un impĂ©ratif contenu dans le traitĂ© fondateur. Les vols d'hĂ©licoptĂšres russes sont par exemple trĂšs strictement encadrĂ©s."On a commencĂ© Ă  mettre en place des rĂ©serves naturelles autour des implantations russes", reconnaĂźt l'ancien diplomate Sverre Jervell, architecte de la politique norvĂ©gienne dans la rĂ©gion de la mer de Barents."Surtout aprĂšs la fin de la Guerre froide et la dissolution de l'URSS, quand Barentsburg peinait Ă  rester Ă  flot".Pour rĂ©frĂ©ner les ambitions russes ? "Pas officiellement, mais en rĂ©alitĂ©, oui", dit-il. "On avait bien sĂ»r de bons arguments c'est une nature trĂšs fragile. Mais on a en particulier protĂ©gĂ© les espaces autour des implantations russes".Outre Barentsburg, la Russie a longtemps maintenu d'autres communautĂ©s miniĂšres Pyramiden, Grumant sur l'archipel, Ă  tel point que le nombre de Russes y dĂ©passait largement celui des NorvĂ©giens Ă  la fin de la Guerre Action, rĂ©action - RĂ©guliĂšrement, la Russie hausse la voix et accuse la NorvĂšge de violer une disposition importante du traitĂ© qui, de facto, fait du Svalbard un espace escale de frĂ©gate norvĂ©gienne ou visite de parlementaires de l'Otan donne lieu Ă  des protestations pour la gigantesque station satellite Svalsat, prĂšs de Longyearbyen, la plus grande installation de ce type au un plateau venteux, tout prĂšs de la RĂ©serve mondiale de semences la fameuse "Arche de NoĂ© vĂ©gĂ©tale", quelque 130 antennes abritĂ©es par des radĂŽmes blancs aux airs de balles de golf gĂ©antes communiquent avec l'espace. Et tĂ©lĂ©chargent des donnĂ©es militaires, fustige janvier, un des deux cĂąbles Ă  fibre optique reliant Svalsat au continent a Ă©tĂ© mystĂ©rieusement critiques fusent dans les deux sens. La Russie est, elle aussi, accusĂ©e de prendre des libertĂ©s avec le lorsque son vice-Premier ministre Dmitri Rogozine, pourtant sur la liste des sanctions europĂ©ennes aprĂšs l'annexion russe de la CrimĂ©e en 2014, a fait une apparition impromptue au Svalbard en quand des forces spĂ©ciales tchĂ©tchĂšnes en route pour un exercice prĂšs du pĂŽle Nord y ont fait escale l'annĂ©e les experts excluent la réédition du scĂ©nario crimĂ©en dans l'archipel, ils disent s'attendre Ă  y observer de nouvelles passes d'armes Ă  cause du nouveau coup de froid provoquĂ© par l'invasion russe de l'Ukraine le 24 fĂ©vrier."Le Svalbard est sensible Ă  la conjoncture internationale", analyse Arild Moe. "C'est un endroit oĂč la Russie peut facilement exprimer son mĂ©contentement et mettre la pression sur la NorvĂšge. On va probablement le voir Ă  l'avenir".- "Talon d'Achille de l'Otan" -Pour James Wither, professeur au Centre europĂ©en d'Ă©tudes de sĂ©curitĂ© George C. Marshall, l'archipel est le "talon d'Achille de l'Otan dans l'Arctique" car son "Ă©loignement de la NorvĂšge continentale et son statut juridique particulier le rendent politiquement et militairement vulnĂ©rable Ă  l'aventurisme russe"."Bien que le danger d'une confrontation militaire directe reste faible", Moscou pourrait ĂȘtre tentĂ© d'y avancer de maniĂšre Ă  diviser le camp occidental, Ă©crivait l'ancien officier britannique en NorvĂšge cherche Ă  minimiser les griefs russes, arguant qu'ils sont connus de longue date et qu'elle jouit sur ces Ăźles de la mĂȘme souverainetĂ© que sur n'importe quelle autre partie de son pour avoir rĂ©ussi Ă  nouer des liens Ă©troits avec son homologue russe SergueĂŻ Lavrov quand il Ă©tait ministre des Affaires Ă©trangĂšres entre 2005 et 2012, le Premier ministre norvĂ©gien Jonas Gahr StĂžre se veut l'apĂŽtre de l'adage "Grand Nord, basses tensions"."Je ne dirais pas que nous sommes en train d'ĂȘtre testĂ©s, mais il y a un intĂ©rĂȘt grandissant pour l'Arctique des pays riverains et plus Ă©loignĂ©s", dit-il."Nous souhaitons voir les communautĂ©s se dĂ©velopper au Svalbard ... et cela se fera de maniĂšre transparente", prĂ©caution, l'Etat norvĂ©gien a tout de mĂȘme dĂ©boursĂ© 300 millions de couronnes 33,5 millions d'euros en 2016 pour acheter un immense domaine foncier Ă  proximitĂ© immĂ©diate de Longyearbyen, le seul encore dans des mains privĂ©es sur l' Ă  l'intĂ©rĂȘt supposĂ© d'investisseurs Ă©trangers, notamment chinois, le gouvernement d'alors avait justifiĂ© l'achat de ces 217,6 km2 par son "souhait que ces terres soient norvĂ©giennes".L'arrivĂ©e Ă©ventuelle de nouvelles puissances soulĂšve la crainte d'une dĂ©stabilisation, une peur sur laquelle la Russie ne manque pas de jouer."Si nous quittions le Spitzberg, qui viendrait prendre notre place ?" demande le consul SergueĂŻ Gouchtchine. "Cela pourrait ĂȘtre la Chine par exemple ou les Etats-Unis, ou n'importe quel autre Etat partie au traitĂ©".- "Diplomatie par la science" -Au mĂȘme titre que le Groenland, l'Islande ou les Ăźles FĂ©roĂ©, le Svalbard semble bien dans le viseur de la Chine qui se dĂ©finit comme un Etat "quasi Arctique" et affiche sa volontĂ© d'Ă©tablir une "route de la Soie polaire".Dans un Arctique qui se rĂ©chauffe trois fois plus vite que la planĂšte, le recul de la banquise ouvre des opportunitĂ©s Ă©conomiques, rĂ©elles ou fantasmĂ©es nouvelles zones de pĂȘche, nouvelles routes maritimes commerciales, accĂšs plus facile Ă  de potentielles ressources pĂ©tro-gaziĂšres et minĂ©rales...Tout est bon pour mettre le pied dans la localitĂ© de l'archipel, Ny-Ålesund est une ancienne communautĂ© miniĂšre dĂ©sormais tournĂ©e vers la recherche scientifique les bĂątisses occupĂ©es par les institutions d'une dizaine de pays, difficile de ne pas voir celle occupĂ©e par les chercheurs de la Chine impĂ©riale, deux grands lions gardiens en marbre veillent sur l'entrĂ©e du vĂ©nĂ©rable bĂątiment, propriĂ©tĂ© de l'Etat norvĂ©gien mais rebaptisĂ© "station Fleuve jaune" par ses locataires de l'Institut de recherche polaire de Chine PRIC.Un flagrant exemple de "planter de drapeau", de "diplomatie par la science" dont la portĂ©e ne doit pas ĂȘtre sous-estimĂ©e, selon TorbjĂžrn Pedersen, professeur norvĂ©gien de sciences politiques Ă  l'universitĂ© de BodĂž."Certaines capitales Ă©trangĂšres en sont venues Ă  dĂ©peindre leur prĂ©sence lĂ -bas comme des stations nationales et des positions stratĂ©giques susceptibles de leur donner une influence politique sur les Ăźles et dans la rĂ©gion arctique au sens large", Ă©crivait-il dans le Polar Journal en 2021."Une partie de la prĂ©sence scientifique au Svalbard peut sembler motivĂ©e par des motivations gĂ©opolitiques", ajoutait-il. Elle "pourrait potentiellement enhardir certains acteurs Ă©tatiques, y compris des grandes puissances, avec des aspirations rĂ©gionales - et devenir un vĂ©ritable dĂ©fi de sĂ©curitĂ© pour le pays hĂŽte, la NorvĂšge".Les autoritĂ©s norvĂ©giennes voient d'un mauvais Ɠil ces postures qui ont davantage leur place en Antarctique que dans un pays 2019, elles ont lancĂ© une nouvelle stratĂ©gie officielle qui vise Ă  affaiblir cette logique de stations autonomes sur lesquelles chaque nation ferait flotter son pavillon. L'accent doit ĂȘtre mis dorĂ©navant sur des recherches communes par thĂ©matiques au sein d'infrastructures mission scientifique franco-allemande AWIPEV semble faire les frais de cette reprise en main. Depuis 2014, France et Allemagne souhaitent regrouper au sein d'un bĂątiment unique leurs moyens actuellement dispersĂ©s sur plusieurs emprises, mais le dossier n'avance coulisse, il se murmure que les NorvĂ©giens redoutent de crĂ©er un prĂ©cĂ©dent."On ne peut pas faire quelque chose pour les Français et refuser la mĂȘme chose aux Chinois", rĂ©sume Sverre Jervell. "Le principe du traitĂ© du Svalbard est de ne pas discriminer". La rĂ©serve nationale de faune RNF de Polar Bear Pass Nanuit Itillinga abrite de nombreuses espĂšces d’oiseaux et quelques mammifĂšres, dont des espĂšces en pĂ©ril, comme le caribou de Peary. Description La RNF de Polar Bear Pass Nanuit Itillinga est situĂ©e sur l’üle Bathurst, au cƓur de l’archipel Arctique. D’une superficie de 263 648 hectares ha, elle est l’une des plus grandes RNF du Canada. MalgrĂ© sa latitude, la RNF prĂ©sente une concentration et une diversitĂ© exceptionnelles d’espĂšces sauvages. ConstituĂ©e d’un vallĂ©e bordĂ©e de basses collines s’élevant jusqu’à 240 mĂštres, la rĂ©gion renferme de vastes milieux humides caractĂ©risĂ©s par des sols polygonaux et d’autres Ă©lĂ©ments inusitĂ©s causĂ©s par les cycles de gel et de dĂ©gel. Le sol de la vallĂ©e est un tapis relativement Ă©pais de lichens; de mousses; de carex; de graminĂ©es; de plantes florifĂšres; d’arbustes nains. Les crĂȘtes environnantes sont pour la plupart dĂ©sertiques, comme environ 95 % du Haut-Arctique canadien. Ours blanc La RNF abrite au moins 54 espĂšces d’oiseaux, dont 30 espĂšces nicheuses, principalement de la sauvagine et des oiseaux de rivage. Le phalarope Ă  bec large est probablement l’espĂšce nicheuse la plus abondante. La bernache cravant niche Ă©galement dans la RNF, mais la population hiverne en Irlande, aprĂšs une migration qui la fait passer au-dessus du Groenland. Diverses espĂšces de mammifĂšres vivent dans la RNF, dont le renard arctique; le loup; les lemmings; le bƓuf musquĂ©; le caribou de Peary. Le caribou de Peary, dont les populations connaissent des fluctuations spectaculaires d’une annĂ©e Ă  l’autre, est dĂ©signĂ© espĂšce en voie de disparition aux termes de la Loi sur les espĂšces en pĂ©ril. Caribou de Peary dans la RNF de Polar Bear Pass Nanuit Itillinga. Photo Lisa Pirie. Au printemps et Ă  l’étĂ©, des ours blancs traversent le col Polar Bear d’oĂč le nom de la RNF, pour se rendre vers le sud-ouest, dans la baie Graham Moore, qui constitue une aire d’alimentation importante regorgeant de morses de l’Atlantique et de phoques annelĂ©s. Plusieurs Ă©tudes menĂ©es par la station de recherche de l’ExtrĂȘme-Arctique, exploitĂ©e par le MusĂ©e canadien de la nature de 1968 Ă  1993, sont sources de nombreuses donnĂ©es scientifiques sur la flore et la faune arctiques. Les Ă©tudes, qui ont portĂ© sur le cycle vital et les adaptations comportementales des animaux arctiques de la RNF de Polar Bear Pass, ont permis de dĂ©limiter pour la premiĂšre fois la zone des bras Bracebridge et Goodsir Ă  des fins de protection dans le cadre du Programme biologique international PBI dans les annĂ©es 1970. La zone a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e zone humide d’importance internationale dans le cadre de la Convention Ramsar en 1982. Le col Polar Bear a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© RNF en septembre 1986, Ă  la suite de nombreuses consultations avec l’industrie; les groupes autochtones; le public; d’autres parties intĂ©ressĂ©es. Vous trouverez de plus amples renseignements sur la RNF de Polar Bear Pass Nanuit Itillinga dans le tableau sommaire ci-dessous. Gestion En vertu de la Loi sur les espĂšces sauvages du Canada, les RNF sont protĂ©gĂ©es et gĂ©rĂ©es conformĂ©ment au RĂšglement sur les rĂ©serves d’espĂšces sauvages. L’objectif premier des RNF est de protĂ©ger et de conserver la faune et son habitat. À cette fin et conformĂ©ment Ă  la loi, toute activitĂ© dans une RNF qui pourrait nuire Ă  la conservation de la faune peut ĂȘtre interdite. Par consĂ©quent, la plupart des RNF ne sont pas accessibles au public et toutes les activitĂ©s y sont interdites. Toutefois, certaines activitĂ©s peuvent ĂȘtre autorisĂ©es par avis public ou dĂ©livrance de permis dans la mesure oĂč elles sont conformes aux objectifs du plan de gestion de la RNF. Pour plus d’informations, veuillez consulter la section des plans de gestion et activitĂ©s des RNF. Au Nunavut, conformĂ©ment Ă  l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut ARTN, les bĂ©nĂ©ficiaires du Nunavut ont le droit de rĂ©colter des espĂšces sauvages pour rĂ©pondre Ă  leurs besoins Ă©conomiques, sociaux et culturels article 5 de l’ARTN, ce qui comprend la cueillette d’Ɠufs et de plumes d’oiseaux migrateurs. La RNF de Polar Bear Pass est gĂ©rĂ©e en partenariat avec Environnement et Changement climatique Canada; le comitĂ© de cogestion de la rĂ©gion Sulukvaut de Resolute Bay, au Nunavut. Ce partenariat dĂ©coule de l’ARTN et de l’Entente sur les rĂ©percussions et les avantages pour les Inuits des aires de conservation. L’accĂšs Ă  la RNF est restreint, sauf pour les bĂ©nĂ©ficiaires du Nunavut. Tous les non-bĂ©nĂ©ficiaires doivent obtenir un permis pour accĂ©der Ă  la RNF ou pour y mener des activitĂ©s. Les activitĂ©s qui pourraient ĂȘtre autorisĂ©es devront ĂȘtre conformes aux objectifs de conservation du plan de gestion de la RNF en cours d’élaboration. Pour en savoir plus sur l’accĂšs et l’obtention de permis, communiquez avec le bureau rĂ©gional d’Environnement et Changement climatique Canada. Carte de la rĂ©serve Description longue Carte montrant une partie de l’üle Bathurst, au Nunavut, entre le chenal Queens et la baie Graham Moore. Les limites de la RNF sont indiquĂ©es. L’aire protĂ©gĂ©e englobe la portion de terre entre le chenal et la baie ainsi qu’une petite portion des eaux adjacentes. L’échelle de la carte est en kilomĂštres. Les eaux permanentes sont indiquĂ©es sur la carte. La carte en mĂ©daillon situe la RNF au Canada. Cette carte n’a qu’une valeur indicative et ne doit pas ĂȘtre utilisĂ©e pour dĂ©finir des limites officielles. Tableau sommaire Remarque En cas de divergence entre les renseignements contenus sur la prĂ©sente page Web et les avis affichĂ©s sur le site de la RNF, les avis prĂ©valent Ă  titre d’instruments juridiques autorisant une activitĂ©. Contactez-nous Environnement et Changement climatique Canada – RĂ©gion des Prairies et du Nord Service canadien de la faune Programmes des aires protĂ©gĂ©es UnitĂ© de l’Arctique de l’Est C. P. 1714 Iqaluit Nunavut X0A 0H0 Ligne sans frais 1-800-668-6767 au Canada seulement Courriel Liens connexes Signaler un problĂšme ou une erreur sur cette page Merci de votre aide! Vous ne recevrez pas de rĂ©ponse. Pour toute question, contactez-nous. Date de modification 2019-11-28 L’Alaska est le 49e État des États-Unis. Il a la particularitĂ© de n’avoir aucune frontiĂšre commune avec le reste des Etats Unis d’AmĂ©rique. Il est situĂ© entre le 55Ăšme et le 71Ăšme parallĂšle NORD. État formĂ© par un territoire continental principal, il a la particularitĂ© de possĂ©der au SUD, une bande cĂŽtiĂšre situĂ©e entre le 55Ăšme et le 60Ăšme parallĂšle. C’est le plus vaste Ă©tat des Ă©tats unis avec 1 717 854 kmÂČ. L’Alaska s’étale sur environ 43 ° de longitude 130/173 ° W et 16 ° de latitude 71/55 ° N L’Alaska a les mĂȘmes diversitĂ©s que ses voisins canadiens, Yukon, Territoires du Nord Ouest, son environnement est trĂšs variĂ©. Il a une partie arctique, subarctique, cĂŽtiĂšre et une pĂ©ninsule s’étirant loin dans la mer de BĂ©ring. La point sud de ses Ăźles a la mĂȘme latitude que QuĂ©bec. Sa capitale est Juneau et sa plus grande ville est Anchorage, oĂč habite environ 40 % de la population de l’État. Avec une superficie totale de 1 717 854 km2, il est l’État le plus Ă©tendu et le plus septentrional du pays, mais l’un des moins peuplĂ©s, ne comptant que 731 449 habitants en 2012. Alaska signifie continent » en alĂ©oute. Cette rĂ©gion, que l’on appelait au xixe siĂšcle l’ AmĂ©rique russe », tire son nom d’une longue presqu’üle, au nord-ouest du continent amĂ©ricain, Ă  environ 1 000 km au sud du dĂ©troit de Bering, et qui se lie, vers le sud, aux Ăźles AlĂ©outiennes. PeuplĂ© par des alĂ©outes, esquimaux notamment Inuits et Yupiks et peut-ĂȘtre d’autres amĂ©rindiens depuis plusieurs millĂ©naires, le territoire est colonisĂ© par des trappeurs russes Ă  la fin du XVIII Ăšme siĂšcle. L’Alaska vit alors essentiellement du commerce du bois et de la traite des fourrures. En 1867, les États-Unis l’achĂštent Ă  la Russie pour la somme de 7,2 millions de dollars environ 120 millions de dollars actuels, et celui-ci adhĂšre Ă  l’Union le 3 janvier 1959. Le Denali, Denali celui qui est haut en koyukon anciennement Mont Mc Kinley 6 168 mĂštres d’altitude, point culminant d’AmĂ©rique du Nord, se trouve dans la chaĂźne d’Alaska et constitue le cƓur du Parc national de Denali. Le climat y est de type polaire, et la faune caractĂ©ristique des milieux froids grizzli, caribou, Ă©lan, ours blanc
. Partie arctique de l’Alaska La partie de l’Alaska prĂ©sente au Nord du cercle polaire reprĂ©sente une superficie de 65 000 kmÂČ. La partie cĂŽtiĂšre est longue de 1700 km. Au nord du cercle polaire, la chaĂźne de Brooks, massive et peu Ă©levĂ©e, s’étend sur 1 000 km environ, de la frontiĂšre canadienne Ă  la mer des Tchouktches. Les altitudes moyennes sont de l’ordre de 1 500 m, quoique la chaĂźne culmine prĂšs de la frontiĂšre canadienne Ă  plus de 2 700 m. Peu de glaciers subsistent, mais le relief tĂ©moigne de glaciations anciennes. Le versant nord des monts Brooks est prolongĂ© par des collines d’altitude dĂ©croissante qui aboutissent Ă  une plaine s’étendant jusqu’au rivage arctique. Toute cette rĂ©gion est appelĂ©e North Slope ou Artic Slope. Le climat est froid et aride, et le sol gelĂ© sur une profondeur de plusieurs centaines de mĂštres. De grands refuges ont Ă©tĂ© créés pour protĂ©ger les hardes de caribous migrateurs. La banquise est habitĂ©e par des phoques, des morses et des ours blancs ; lorsqu’elle se retire, plusieurs espĂšces de baleines migrent au large de la cĂŽte arctique. Au nord du cercle polaire, la chaĂźne de Brooks sĂ©pare les rĂ©gions centrales des plaines arctiques. GĂ©ographie L’Alaska, d’une superficie de 1 518 769 kmÂČ presque trois fois celle de la France, est entourĂ© au Nord, la mer de Beaufort et l’ocĂ©an Arctique Ă  l’Ouest, la mer des Tchouktches et la mer de BĂ©ring. La Russie n’est qu’à 83 kilomĂštres sĂ©parĂ©e par le dĂ©troit de BĂ©ring. au Sud, le golfe d’Alaska et l’ocĂ©an Pacifique et la Colombie Britannique. Ă  l’Est, le territoire du Yukon dans sa partie Nord et la Colombie Britannique dans sa partie Sud. Îles et fjords compris, la longueur des cĂŽtes atteint 54 000 km, soit plus d’une fois et demie le littoral du reste des États-Unis. À l’est, la frontiĂšre avec le Canada s’étend sur 2 470 km, dont environ 1 050 km en ligne droite vers le nord Ă  partir du mont Saint Elias. La cordillĂšre qui traverse tout le continent amĂ©ricain dĂ©crit un vaste arc de cercle dans le sud de l’Alaska ; elle est prolongĂ©e par la chaĂźne des AlĂ©outiennes. Au nord du cercle polaire, la chaĂźne de Brooks sĂ©pare les rĂ©gions centrales des plaines arctiques. Le relief prononcĂ© dĂ©termine des rĂ©gions naturelles et des zones climatiques fort diverses. Sud-Est Au sud-est, la bande de terre large de 40 Ă  80 km, longue de 900 km environ, est trĂšs montagneuse. De hauts sommets sĂ©parent cette rĂ©gion appelĂ©e le Panhandle du Canada. La cĂŽte est dĂ©coupĂ©e de profonds fjords. Les prĂ©cipitations abondantes sont responsables, avec les gigantesques glaciers , d’une forte Ă©rosion. Le mont Saint Elias, point le plus Ă©levĂ© de la rĂ©gion, s’élĂšve, tout prĂšs de la mer, Ă  5 489 m. SerrĂ© contre la cĂŽte s’étend un archipel d’un millier d’üles, dont certaines atteignent une taille de 70 % du Sud-Est est recouvert de forĂȘts de conifĂšres et d’un sous-bois dense qui abrite des cerfs, des ours et de nombreux petits mammifĂšres. Littoral Le rivage alaskien est dĂ©coupĂ© et accidentĂ© les chaĂźnes cĂŽtiĂšres plongent dans l’ocĂ©an. La transgression flandrienne a provoquĂ© une remontĂ©e du niveau des eaux et formĂ© des fjords impressionnants. La navigation est rendue difficile par la prĂ©sence d’obstacles permanents Ăźles, Ă©cueils ou temporaires icebergs. Le fait que la cĂŽte soit fortement dĂ©coupĂ©e a permis l’installation de plusieurs ports. L’Alaska comprend de trĂšs nombreuses Ăźles, en particulier au sud archipel Alexandre et Ă  l’ouest Ăźles AlĂ©outiennes, ce qui explique la grande longueur du littoral. Les deux plus grandes Ăźles sont l’üle Kodiak et l’üle du Prince de Galles. L’archipel des AlĂ©outes s’étend sur plusieurs centaines de kilomĂštres. Le Passage IntĂ©rieur est utilisĂ© pour la navigation il mesure 860 km de long et compte 70 grands glaciers entre les 55 Relief Avec ses glaciers qui produisent des icebergs, ses volcans qui sculptent des vallĂ©es lunaires, ses montagnes qui continuent de s’élever vers le ciel, l’Alaska, aux paysages en perpĂ©tuel devenir, est le contraire d’une terre ferme. Ce coin de la planĂšte, terre d’élection pour les gĂ©ologues, est le théùtre de vastes mouvements tectoniques failles, Ă©ruptions, sĂ©ismes sillonnent et secouent ce bloc fantastique venu d’ailleurs ». Des 3 000 cours d’eau qui sillonnent l’Alaska, le Yukon est le plus cĂ©lĂšbre. Il serpente sur 2 000 km, de la frontiĂšre canadienne Ă  la mer de BĂ©ring, charriant encore les pĂ©pites de la ruĂ©e vers l’or une voie lĂ©gendaire et historique. Le nom d’Alaska vient d’un mot de la langue alĂ©oute qui veut dire la grande terre ; pourtant, l’immense rĂ©seau fluvial et les 3 millions de lacs en font plutĂŽt un monde aquatique oĂč l’hydravion est roi. Le nord de l’Alaska est formĂ© de massifs montagneux beaucoup moins accidentĂ©s que ceux de la partie mĂ©ridionale monts Bairds Ă  l’Ouest et chaĂźne de Brooks, qui dĂ©passe cependant 2 500 m vers l’Est. En bordure de la mer de Beaufort, enfin, s’étendent des plaines couvertes par la toundra. L’Alaska est une grande zone sismique. Deux des trois plus violents tremblements de terre jamais enregistrĂ©s ont touchĂ© l’État amĂ©ricain Ă  Prince William Sound, en 1964 sĂ©isme de magnitude 9,2dans les Ăźles Andreanof, en 1957 magnitude 9,1 VolcansLa pĂ©ninsule de l’Alaska compte de nombreux volcans en activitĂ©. Sur la partie nord-est de la Ceinture de feu du Pacifique, les volcans Mont Pavlof 2 518 mĂštres, Augustine 1 227 mĂštres, mont Redoubt 3 108 mĂštres, Mont Spurr 3 374 mĂštres, mont Okmok Volcans d’Alaska Le chapelet des Ăźles AlĂ©outiennes tĂ©moignent du choc tectonique elles ont une forme pointue exemple le volcan Mont Shishaldin, 2 857 mĂštres et prolonge la cordillĂšre de la chaĂźne des AlĂ©outiennes. En 1912, une violente explosion a dĂ©coiffĂ© le mont Katmai de ses 600 derniers mĂštres. Plusieurs tonnes d’oxyde de soufre ont Ă©tĂ© projetĂ©es dans l’atmosphĂšre, Ă  plus de 15 kilomĂštres du sol et ont perturbĂ© la mousson en Asie. Haut-lieu mondial de la volcanologie, la vallĂ©e des Dix Mille FumĂ©es a Ă©tĂ© recouverte par les cendres sur une surface de 100 km2. La fosse des Kouriles borde le plateau continental de l’Alaska au sud et atteint une profondeur maximale de 10 498 mĂštres. DĂ©mographie En 2013, 735 132 personnes habitaient l’Alaska. Elles sont rĂ©parties dans 148 municipalitĂ©s dont 11 ont plus de 5000 habitants. Anchorage 61Âș 13â€Č N, 149Âș 52â€Č W mouillage en anglais 300 950 hab, situĂ©e dans le Sud de l’état dans le burough d’Anchorage Ă  61°N comme Stokholm, ville connaĂźt un tremblement de terre le 27 mars 1964, de magnitude 9,2 le plus important d’AmĂ©rique du Nord. Juneau 58Âș 18â€Č N, 134Âș 25â€Č W . 32600 hab capitale de l’état n’est pas atteignable par la route. Seuls le bateau ou l’avion permettent de s’y rendre. Elle est situĂ©e dans la bande cĂŽtiĂšre au sud de l’état. Fairbanks 32324 hab, situĂ©e au nord du 64e parallĂšle, entre la riviĂšre Chena et la riviĂšre Tanana au centre de la partie continentale de l’Alaska. Sitka 9020 hab webcam, situĂ©e sur l’üle Baranof de l’archipel Alexandre, sur la cĂŽte Pacifique dans la partie cĂŽtiĂšre . Wasilla 7831 hab se situe Ă  mi-chemin entre la vallĂ©e de Matanuska et la vallĂ©e de Susitna Valley, sur la George Parks Highway. La ville s’étend entre le lac Wasilla et le lac Lucille, Ă  69 km au nord-est d’Anchorage et 16 km Ă  l’ouest de Palmer. Site officiel. Ketchikan 8214 hab se situe sur le cĂŽtĂ© sud-ouest de l’üle Revillagigedo, dans l’archipel Alexandre. Elle s’oriente le long du goulet Tongass. Elle est situĂ© tout au sud de l’état. Visiter Ketchikan Kenai 7452 habsituĂ©e au sud de la partie continentale,elle tient son nom du mot Dena’ina Ken ou kena qui signifie, plat, prairies, champs dĂ©gagĂ©s avec quelques arbres1. Les indigĂšnes s’appelaient eux-mĂȘmes autrefois Dena’ina mais certains employaient le nom Kenaitze, qui est le terme russe pour habitants des plaines ou kena, c’est ce nom qui est restĂ© en usage depuis. Palmer 6461 hab, situĂ©e au centre de la vallĂ©e abondante de Matanuska au nord est d’Anchorage sur la Glenn Highway . Site de la ville de Palmer. Kodiak 6423 hab, situĂ©e sur l’üle de Kodiak dans le borough de l’üle Kodiak plus grande Ăźle de l’Alaska. La ville regroupe la moitiĂ© environ de la population de l’üle et vit essentiellement de son port de pĂȘche. De 1792 Ă  1799, Kodiak Ă©tait la capitale de l’AmĂ©rique russe. L’église russo-orthodoxe et le musĂ©e Baranow rappellent ce temps. Ce musĂ©e est hĂ©bergĂ© dans le plus vieux bĂątiment en bois d’Alaska qui servait avant de dĂ©pĂŽt et magasin de nĂ©goce en fourrure. La ville possĂšde 2 autres musĂ©es Alutiiq Museum & Archaeological Repository, et le Kodiak Military History Museum. Site de la ville Bethel 6363 hab, situĂ©e au sud est de la partie continentale. Son nom yupik, Mamterillermiut, et signifie l’endroit oĂč l’on fume les poissons. C’était un comptoir de commerce pendant tout le dix-neuviĂšme siĂšcle, sa population Ă©tait de 41 habitants en 1880. Une communautĂ© de FrĂšres Moraves y avait Ă©tabli une mission en 1885, ainsi que l’église orthodoxe russe et une poste y a Ă©tĂ© Ă©tablie dĂšs 1905. Horner 5310 hab, situĂ©e au sud de la partie continentale, La ville a Ă©tĂ© nommĂ©e en hommage Ă  Homer Pennock, un promoteur arrivĂ© en 1896 pour exploiter les mines d’or de la rĂ©gion. Actuellement, le tourisme, la pĂȘche sportive et commerciale ainsi que le bois sont les principales activitĂ©s Ă©conomiques. Homer est la capitale mondiale de la pĂȘche du flĂ©tan. Les autre municipalitĂ©s sur WikipĂ©dia. Des villes fantĂŽmes existent suite Ă  leur dĂ©sertification Chicken, Chisana, Council, Dyea, Iditarod, Katalla, Kennecott, Kwigiumpainukamiut, Ohagamiut, Ophir, Prospect Creek, Tofty. Economie Les principales activitĂ©s du secteur primaire sont la pĂȘche, l’exploitation du bois, des matiĂšres premiĂšres et des hydrocarbures. La plupart des biens manufacturĂ©s est importĂ©e, ce qui renchĂ©rit le coĂ»t de la vie des habitants. Le milieu naturel ne laisse que peu de terres pour l’agriculture la Matanuska Valley en, au nord d’Anchorage, est cultivĂ©e depuis les annĂ©es 1930 et donne des rĂ©coltes de pommes de terre, salades, tomates, choux55. Exploitation des hydrocarburesLe sous-sol de l’Alaska est riche en gaz naturel, charbon, or, zinc et autres minerais. Mais surtout, cet État assure 17 % de la production amĂ©ricaine de pĂ©trole, mĂȘme si celle-ci est en baisse depuis les annĂ©es 1970. 90 % du budget de l’Alaska viennent des hydrocarbures. L’ùre de l’or noir bouleverse l’Alaska. Au nord-est de l’État, la dĂ©couverte d’un Ă©norme gisement de pĂ©trole a entraĂźnĂ©, en 1973, la construction d’un pipe-line reliant Prudhoe Bay Ă  Valdez, d’oĂč Ă©tait partie la ruĂ©e vers l’or en 1904. En novembre 2005, la Chambre des reprĂ©sentants a renoncĂ© au projet d’exploitation pĂ©troliĂšre dans le territoire protĂ©gĂ© de l’Arctic National Wildlife Refuge. Face Ă  la demande grandissante de pĂ©trole, le prĂ©sident Bill Clinton a ouvert l’exploitation vers l’ouest de la National Petroleum Reserve. L’association Ă©cologiste Alaska Wilderness League se bat pour empĂȘcher l’extension de l’exploitation, en organisant des campagnes mĂ©diatiques retentissantes Save the Arctic et en appelant au boycott d’Exxon. Une partie du nord est exploitĂ©e par plusieurs compagnies telles que British Petroleum, Exxon et ARCO en. Il s’agit de la National Petroleum Reserve. L’or noir est Ă©galement tirĂ© d’une zone off-shore, malgrĂ© les conditions climatiques polaires. À elle seule, la zone de Prudhoe Bay produit la moitiĂ© du pĂ©trole de l’Alaska et assure 8 % de la production totale amĂ©ricaine58. En mars 2006, la compagnie britannique BP avait dĂ©couvert une fuite sur un olĂ©oduc de transit de Prudhoe Bay, qui avait laissĂ© s’échapper entre 760 000 et un million de litres de pĂ©trole. Une nouvelle fuite, dĂ©but aoĂ»t, entraĂźne l’arrĂȘt provisoire du forage. Voir aussi la page sur l’extraction pĂ©troliĂšre et gaziĂšre dans le Grand Nord. BoisLa forĂȘt reprĂ©sente la grande richesse du sud de l’Alaska. L’industrie du bois occupe une partie des effectifs industriels. Secteur tertiairePour le secteur tertiaire, les services, les emplois publics et les mĂ©tiers du transport occupent une place prĂ©pondĂ©rante. Le personnel militaire et civil du Pentagone reprĂ©sente une grande partie de la population. Il existe plusieurs bases de l’armĂ©e, installĂ©es depuis la guerre froide comme celle de Clear. Enfin, depuis quelques annĂ©es, l’activitĂ© touristique se dĂ©veloppe rapidement. En effet, les atouts ne manquent pas dĂ©paysement, chasse, pĂȘche, randonnĂ©es, aurores borĂ©ales. Parcs nationaux Denali Denali National Park and Preserve est un parc naturel et rĂ©serve . Le parc s’étend sur 24 585 km2, soit la taille de quatre dĂ©partements français. Site officiel. Katmai Katmai National Park and Preserve est un parc naturel national et rĂ©serve. Il est remarquable pour sa vallĂ©e des Dix Mille FumĂ©es formĂ©e Ă  la suite de l’éruption du Novarupta en 1912 ainsi que par ses ours bruns dont on estime le nombre Ă  plus de deux mille. Il existe quatorze volcans en activitĂ© dans cette rĂ©gion dont le Novarupta et le mont Katmai. Les ours bruns se rassemblent en grand nombre Ă  Brooks Falls pour attraper des saumons migratoires. Nourri par cette offre riche de protĂ©ine, les ours bruns de Katmai peuvent atteindre de grandes tailles des grands mĂąles dĂ©passent trois mĂštres et leur poids peut atteindre une tonne. Site officiel. Kenai Fjords Kenai Fjords National Park . Il comprend quelques 40 glaciers, 23 espĂšces de mammifĂšres marins, 20 espĂšces d’oiseaux marins. Il offre de somptueux paysages de baies, de fjords et d’ülots rocheux oĂč l’on peut observer des pingouins, des macareux, des cormorans, des phoques, des otaries de Steller, des baleines grises et Ă  bosse, des orques, des marsouins de Dall et des loutres de mer. C’est un parc accessible par la route via le glacier Exit. Site officiel. Lake Clark Lake Clark National Park and Preserve situĂ© dans le Sud-Ouest de l’Alaska. Ses paysages de toundra, de forĂȘts et de volcans actifs mont Redoubt, mont Iliamna, attirent en moyenne environ 5000 visiteurs par an. Site officiel. Kobuk Valley Kobuk Valley National Park situĂ© au Nord-Ouest de l’Alaska. Les visiteurs du parc peuvent admirer les dunes de sable de 45 mĂštres de hauteur. Site officiel. Gates of the Arctic Gates of the Arctic National Park and Preserve . Avec 34 297 km2, soit prĂšs de trois fois la superficie de la rĂ©gion Île-de-France, c’est le second plus grand parc naturel des États-Unis. Site officiel Wrangell – Saint-Élie Wrangell-St. Elias National Park and PreservesituĂ© au sud de l’Alaska. La rĂ©gion du parc se trouve dans une rĂ©serve de biosphĂšre et fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit du plus grand parc national aux États-Unis, avec une superficie de 53 321 km2. Il comprend le second sommet du pays, le mont Saint-Élie, culminant Ă  5 489 mĂštres. Il borde le parc national canadien Kluane. Il fut créé en 1980 par l’Alaska National Interest Lands Conservation Act. Site officiel. Glacier Bay est une rĂ©serve naturelle d’Alaska classĂ© au patrimoine mondial de l’humanitĂ© et en tant que rĂ©serve de biosphĂšre par l’Unesco. 20 % de sa superficie est constituĂ©e par une rĂ©serve marine. Ces paysages de fjords, et de champs de glace abritent des espĂšces menacĂ©es comme la baleine Ă  bosse ou l’otarie de Steller. Le parc reçoit environ 400 000 visiteurs par an. Site officiel. Climat Quoique l’Alaska soit situĂ© Ă  la mĂȘme latitude que la Scandinavie, on ne peut comparer ni leurs conditions naturelles ni leur dĂ©veloppement Ă©conomique actuel ou potentiel. En effet, Ă  l’exception de la cĂŽte du Pacifique, la nature est plus hostile Ă  l’homme en Alaska que dans le Nord europĂ©en. Le littoral de l’ocĂ©an Arctique et de la mer de BĂ©ring possĂšde un climat polaire. L’hiver est long, froid tempĂ©rature moyenne infĂ©rieure Ă  – 18 °C pendant 170 Ă  180 jours, minimale de – 40 Ă  – 50 °C et relativement sec. L’étĂ© est court, sans chaleur moyenne infĂ©rieure Ă  10 °C et reçoit quelques prĂ©cipitations. Dans les vallĂ©es intĂ©rieures Yukon, Tanana rĂšgne le climat subarctique, avec des minimums encore plus bas que ceux de la rĂ©gion arctique minimum absolu de – 60 °C Ă  Tanana, mais avec un moins grand nombre de jours trĂšs froids ; les prĂ©cipitations sont plus abondantes, surtout en Ă©tĂ© ; un ou deux mois d’étĂ© ont une moyenne dĂ©passant 10 °C et occasionnellement des tempĂ©ratures de 25 °C, voire 30 °C. Seule la cĂŽte du Pacifique est tempĂ©rĂ©e, sans hiver marquĂ© – 2 °C en janvier Ă  Sitka, ni Ă©tĂ© accusĂ© 11 °C en aoĂ»t ; les prĂ©cipitations dĂ©passent partout 2 500 mm, 4 000 mm sur la cĂŽte mĂȘme 4 500 mm Ă  Ketchikan et beaucoup plus encore dans les montagnes littorales. Sur la façade arctique, le pergĂ©lisol sol gelĂ© permanent est continu ; en Ă©tĂ©, une mince couche dĂ©gĂšle, et la rĂ©gion se transforme en une toundra tachetĂ©e de marais infranchissables et percĂ©e d’une myriade de lacs. Dans l’intĂ©rieur, le pergĂ©lisol, discontinu ou plus profond en Ă©tĂ©, permet la croissance de la toundra boisĂ©e ou d’une forĂȘt de petits conifĂšres. La cĂŽte du Pacifique doit Ă  l’absence de pergĂ©lisol, aux tempĂ©ratures modĂ©rĂ©es et aux prĂ©cipitations abondantes une belle forĂȘt de grands conifĂšres, comparable parfois Ă  celle de la Colombie-Britannique. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le climat alaskien est marquĂ© par un hiver glacial et long. L’écrivain Jack London a Ă©crit que l’Alaska Ă©tait le pays oĂč le whisky gĂšle et peut servir de presse-papiers durant une bonne partie de l’annĂ©e ». Le sol est gelĂ© en profondeur et empĂȘche le dĂ©veloppement de l’agriculture c’est le pergĂ©lisol ou permafrost qui varie de quelques dizaines Ă  quelques centaines de mĂštres en Alaska. La couche superficielle, sur laquelle les Hommes marchent, est le mollisol qui dĂ©gĂšle au printemps. En hiver, les chutes de neige et les avalanches peuvent isoler les villages. Au cours du printemps, le sol dĂ©gĂšle en surface et provoque la formation de marĂ©cages, souvent infestĂ©s de moustiques. L’Alaska se couvre de centaines de lacs. Les riviĂšres gonflent et charrient des troncs d’arbres. L’étĂ© ne dure que peu de temps et autour du solstice, le soleil ne se couche pas au-delĂ  du cercle polaire arctique. La saison est marquĂ©e par de grands incendies de forĂȘt provoquĂ©s par la foudre. Histoire En 1741, Vitus BĂ©ring 1681-1741, explorateur danois engagĂ© dans la marine russe comme capitaine, aborda l’Alaska, dont il paraĂźt avoir Ă©tĂ© le premier explorateur. En 1728, il navigue vers le nord jusqu’à ce qu’il dĂ©couvre de la terre le dĂ©troit de BĂ©ring auquel il donne son nom. Il prouve ainsi que l’Europe et l’AmĂ©rique sont sĂ©parĂ©s par de l’eau. Il explore lors de ce voyage les cĂŽtes de l’Alaska et dĂ©couvre l’ocĂ©an Arctique. Par la suite, il entreprendra d’autres expĂ©ditions vers le XVIIIĂšme et XIXĂšme siĂšcles, d’assez nombreux russes vinrent y chercher des fourrures, dans les rĂ©gions cĂŽtiĂšres. Le monopole de ce trafic fut concĂ©dĂ© en 1799 Ă  la Compagnie russo-amĂ©ricaine. Le pays fut achetĂ© par les États-Unis Ă  la Russie en 1867 traitĂ© de Washington, pour la somme de 7 200 000 dollars, mais il n’eut d’organisation administrative qu’en 1884, avec la lĂ©gislation de l’État de l’Oregon. NĂ©anmoins, le pays Ă©tait exploitĂ© sans vergogne et la chasse au phoque souffrait d’un manque de rĂ©glementation. En 1896-1897, lors de la ruĂ©e de l’or vers Klondike, beaucoup de nouveaux venus passĂšrent par l’Alaska, certains s’y rĂ©fugiĂšrent aprĂšs leur Ă©chec et exploitĂšrent les mines d’or de Nome. Durant la Seconde Guerre Mondiale, la menace japonaise pesa sur l’Alaska occupation des Ăźles AlĂ©outiennes et l’on dĂ©cida de la construction de la route de l’Alaska. L’Alaska oĂč se sont dĂ©roulĂ©es depuis 1946 d’importantes manƓuvres menĂ©es en Ă©troites coopĂ©ration par les Ă©tat-major amĂ©ricain et canadien, constitue le bastion essentiel de la stratĂ©gie arctique des États-Unis. Depuis le dĂ©but du XXĂšme siĂšcle, les habitants revendiquĂšrent le home rule et la reprĂ©sentation au CongrĂšs. En 1912, ils obtinrent un gouvernement particulier avec deux chambres. le statut de 49Ăšme État de l’Union a Ă©tĂ© votĂ© en 1958. Faune Les spĂ©cialistes estiment Ă  un millier le nombre d’espĂšces animales en Alaska dont 115 de mammifĂšres et 400 d’oiseaux. Les animaux emblĂ©matiques de l’État sont appelĂ©s les Big Five » cette catĂ©gorie comprend le grizzly , l’ours kodiak, le caribou, l’élan, le loup et le mouflon de Dall. big five De nombreux autres mammifĂšres, adaptĂ©s aux conditions naturelles difficiles, vivent aussi en Alaska renard roux, lemmings, castor, bƓuf musquĂ©, liĂšvre arctique, martre, loutre, morse. Une partie de ces mammifĂšres hiberne ou migre pendant l’hiver. L’ours blanc chasse au nord de la rĂ©gion un quart des 20 Ă  25 000 ours polaires du monde vivent en Alaska. Il ne reste plus que 35 000 Ă  45 000 ours bruns, dont 3 000 se concentrent dans l’archipel Kodiak. Oiseaux ptarmigans sortes de perdrix des neiges, chouette harfang, aigle royal, oie des neiges, cygne de Bewick, grue du Canada, pygargue Ă  tĂȘte Truite arc-en-ciel et brochet nordique. Les saumons servent de nourriture aux grizzlys, en particulier le saumon rouge, le plus riche. Mais il existe bien d’autres variĂ©tĂ©s comme le saumon sockeye, le saumon rose, le saumon coho, le saumon chien et le saumon royal. La baleine Ă  bosse passe l’hiver dans les eaux tropicales d’Hawaii et du Mexique et remonte en Alaska l’étĂ© 650 individus50. Le littoral de la mer de BĂ©ring, trĂšs Ă©ventĂ©, est aussi plus humide que les rĂ©gions centrales. L’immense delta formĂ© par le Yukon et la Kuskokwim 300 km de cĂŽtĂ©, fertile et marĂ©cageux, abrite une faune abondante. Il est encadrĂ© par des collines recouvertes de toundra. Ce type de vĂ©gĂ©tation caractĂ©rise aussi les Ăźles de la mer de BĂ©ring, qui sont entourĂ©es par la banquise en hiver. Les Ăźles Pribilof sont connues pour leur population de phoques Ă  fourrure. Le dĂ©troit de BĂ©ring qui sĂ©pare l’Asie de l’AmĂ©rique est large de 80 km environ. En son milieu se trouvent les deux petites Ăźles DiomĂšde l’une appartient aux États-Unis ; l’autre, distante de 5 km seulement, est russe. Flore MalgrĂ© la rigueur du climat en hiver, la flore de l’Alaska est trĂšs variĂ©e. Le nord et le nord-ouest sont couverts par la toundra. La forĂȘt tempĂ©rĂ©e trĂšs humide couvre les espaces naturels du littoral sud longĂ© par le courant de l’Alaska. L’intĂ©rieur des terres, marquĂ© par la continentalitĂ©, est le domaine de la forĂȘt borĂ©ale ou taĂŻga. Enfin, la vĂ©gĂ©tation dĂ©pend de l’altitude. Culture MusĂ©es Haines Sheldon Museum and Cultural CenterJuneau Alaska State MuseumsKetchikan Totem Heritage Center ; Tongass Historical MuseumSitka Sheldon Jackson MuseumKodiak Island Alutiiq Museum & Archaeological RepositoryFairbanks University of Alaska Museum of the NorthAnchorage Alaska Native Heritage Center ; Anchorage Museum at Rasmuson Center ; Alaska Aviation Heritage Museum ; Alaska Trooper Museum ; National Archives Pacific Alaska RegionKenai Kenai Visitors & Cultural CenterValdez Valdez Museum & Historical ArchiveFilms notables se dĂ©roulant en Alaska 1995 Balto, chien-loup, hĂ©ros des neiges, et ses deux suites Balto 2 la QuĂȘte du loup 2002 et Balto 3 sur l’aile du vent 20042002 Chiens des neiges de Brian Levant avec Cuba Gooding Jr. et James Coburn2002 Insomnia de Christopher Nolan avec Al Pacino, Robin Williams et Hilary Swank2007 Into the Wild de Sean Penn avec Emile Hirsch2007 30 jours de nuit film de David Slade avec Josh Hartnett2009 PhĂ©nomĂšnes paranormaux The Fourth Kind d’Olatunde Osunsanmi avec Milla Godspeed de Robert Saitzyk avec Joseph McKelheer et Cory Knauf2011 On the Ice2012 Jason Bourne L’HĂ©ritage avec Jeremy Renner

archipel arctique connu pour son loup blanc